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lunes, 9 de junio de 2025

Le black-out en Espagne et le mirage des interconnexions : éteindre le feu avec de l'essence

Avec la panne électrique historique qui a frappé l’Espagne le 28 avril, dont les causes restent encore à identifier et à expliquer, les dérives médiatiques et économiques prospèrent, proposant des solutions mirages, comme l'augmentation des interconnexions électriques avec la France.

Les lobbies de l'électricité répètent souvent (comme si cela rendait la chose vraie) qu'il existe un manque de capacité d'interconnexion électrique entre l’Espagne et la France, qui ne serait que de 3 %. Or, ce ratio a été calculé à tort et délibérément sur la base de la capacité installée (ce qui, techniquement, n'a guère de sens). De plus, celle-ci a considérablement augmenté ces dernières années (en raison de l'avalanche de méga-centrales éoliennes et solaires) pour atteindre 132 GW, abaissant ainsi artificiellement le taux d'interconnexion. En réalité, la capacité d'interconnexion devrait être calculée en fonction de la demande de pointe (qui pourrait nécessiter un soutien éventuel de la part des interconnexions), soit 38 GW (27 GW juste avant la panne). En réalité, les dix lignes d'interconnexion existantes avec la France ont une capacité réelle de 3,8 GW[1], soit plus de 10 % de la demande (7 points de plus que ce qu’affirment les lobbies), ont donc pu jouer un rôle crucial dans le rétablissement du système ibérique le 28 avril. En fait, la capacité d'interconnexion de la France avec l'Espagne dépasse celle de la France avec l'Italie et la Suisse[2]. Et tout cela sans oublier que, de toute façon, dès que la panne s'est produite, la France s'est automatiquement déconnectée du système ibérique, empêchant ainsi sa propagation à toute l'Europe (un aspect que ces lobbies semblent vouloir ignorer).

Par conséquent, la construction de nouvelles interconnexions n'est pas justifiée techniquement. Ils semblent également ignorer délibérément que le projet de ligne d'interconnexion Cubnezais (Gironde)-Gatika (Biscaye) traversant le golfe de Gascogne (actuellement en construction jusqu'en 2028 au moins, malgré une forte opposition citoyenne des deux côtés de la frontière) ajouterait 2 GW de capacité, qui s'ajouteraient à une ligne similaire en Catalogne (Figueras-Perpignan), ce qui porterait le taux d'interconnexion réel à plus de 15 %, un niveau plus que suffisant et conforme à l'objectif européen pour 2030. Il ne faut pas oublier non plus que son coût, de plus de 3,1 milliards d'euros (déjà près du double des 1,7 milliard d'euros initialement prévus) est financé par les consommateurs espagnols et français et les contribuables européens. En d'autres termes, plus précisément : ils financent une activité lucrative de l'oligopole espagnol de l'électricité, qui importe de l'énergie nucléaire bon marché de France pour la revendre au prix fort aux consommateurs, tout en exportant l'excédent d'énergie renouvelable à coût nul ! En bref, plutôt que de servir de filet de sécurité nécessaire, comme le prétend Red Eléctrica de España (REE), les interconnexions servent les seuls intérêts de l’oligopole dans sa course effrénée aux méga-profits.

N'oublions pas que la Commission de régulation de l'énergie (CRE), le régulateur français, a déclaré en 2024 que les deux projets de lignes d'interconnexion prévues à travers les Pyrénées (Navarre-Landes et Aragon-Béarn, d'une capacité totale de 4 GW pour un coût estimé – jamais respecté – à près de 5 milliards d'euros [3], le double par rapport à 2022) manquent de « bénéfices socio-économiques, encore incertains, en raison de l'incertitude sur l'acceptabilité locale et les niveaux de renforcement nécessaires ». De plus, elles créeraient des impacts très graves pour la biodiversité et les habitants des deux côtés des Pyrénées (un territoire particulièrement sensible) sans améliorer significativement la sécurité du réseau électrique.

En réalité, la sécurité électrique nécessaire à l'électrification des usages énergétiques, à la réindustrialisation et à la numérisation de l'économie, dans le cadre de l'objectif de décarbonation d'ici 2050, devrait réellement se concentrer sur une plus grande harmonisation et coordination européenne, comme l'a souligné le cabinet de conseils Aurora Energy Research : « ... une Europe interconnectée nécessite plus que des infrastructures physiques. Elle a besoin de protocoles communs, d'une coordination technique supranationale et d'une adaptation accélérée des systèmes électriques à un nouveau paradigme énergétique[4]. »

Ce effondrement inédit du réseau de transport d'électricité, géré par une REE privatisée, remet également en question son modèle hypercentralisé de déploiement des énergies renouvelables avec des méga-centrales (appartenant à des multinationales et des investisseurs financiers) sans planification adéquate et sacrifiant de vastes espaces naturels et des terres agricoles (dont des oliviers centenaires), expropriés en profitant, au nom d'un prétendu intérêt public, d'une loi franquiste de 1954, au profit d'intérêts purement privés. Ainsi, contrairement à une transition énergétique prétendument éco-sociale, on constate comment l'Espagne, vidée de ses habitants, se vide encore davantage (!) pour exporter de l'électricité vers des centres urbains lointains, alors que des espaces déjà artificialisés ou industrialisés et des toits inoccupés pourraient être utilisés pour l'autoconsommation (avec des batteries le cas échéant). De plus, il faut garder à l'esprit que les communautés énergétiques locales permettent aux consommateurs professionnels et particuliers de s'impliquer dans les économies d'énergie, la décarbonation et l'adaptation à l’implacable changement climatique (ouvrant la voie nécessaire à une véritable et essentielle transition éco-sociale). Celles-ci génèrent un réseau plus décentralisé, avec de multiples sources de production renouvelables et des systèmes de stabilisation adéquats, c'est-à-dire beaucoup plus robuste qu'un vaste et lâche réseau de transport basé sur des lignes à très haute tension qui peuvent rapidement propager des problèmes sur l'ensemble de son réseau (comme constaté le 28 avril).

L’avertissement de cette panne électrique devrait être une occasion claire pour le Ministère de la Transition Écologique et du Défi Démographique (qui est censé défendre l’intérêt général à long terme) de rétablir ces fondements de la transition énergétique pour garantir véritablement la sécurité du réseau et les intérêts des consommateurs, et pas seulement ceux de l’oligopole, de REE et des investisseurs financiers, les seuls qui bénéficieraient d’une augmentation des interconnexions pour spéculer et accroître encore leurs profits disproportionnés.

Interkonexio Elektrikorik Ez!!! (NON à l’interconnexion électrique!!!) et  

Plateforme unitaire contre l'autoroute électrique



[1] https://www.sistemaelectrico-ree.es/informe-del-sistema-electrico/intercambios/capacidad-intercambio

[2] https://www.elespanol.com/invertia/empresas/energia/20240604/francia-cierra-grifo-interconexiones-electricas-espana-planes-vinculantes-ue/860164442_0.html

[3] https://www.eleconomista.es/energia/noticias/13383585/05/25/europa-eleva-a-8091-millones-el-coste-de-las-nuevas-interconexiones-de-espana-con-francia.html

[4] La panne d'électricité montre qu'une Europe interconnectée a plus besoin de protocoles communs que de câbles (6 mai 2025) https://elperiodicodelaenergia.com/el-apagon-muestra-que-una-europa-interconectada-necesita-mas-que-cables-protocolos-comunes/

 

 

jueves, 29 de mayo de 2025

El apagón y el espejismo de las interconexiones: apagando el fuego con gasolina

Indignados ante la intensa campaña de los medios de prensa que representan los intereses de las élites aragonesas, aprovechándose cínica y torticeramente del apagón del pasado 28 de abril para crear un estado de opinión favorable a las interconexiones eléctricas transpirenaicas con Francia, nuestra plataforma, junto a la plataforma hermana Interkonexio Elektrikorik Ez!!! de Gatika (con la que en el pasado creamos la Red de Apoyo Mutuo en respuesta a los Megaproyectos Energéticos) hemos elaborado el siguiente comunicado:

El apagón y el espejismo de las interconexiones: apagando el fuego con gasolina

Con el histórico apagón eléctrico del 28 de abril, del que todavía no se han identificado ni explicado sus causas, han regresado las derivas mediáticas y de intereses económicos ofreciendo soluciones que son espejismos, como aumentar las interconexiones eléctricas con Francia.

Los lobbies eléctricos repiten a menudo (como si repitiéndolo lo convirtiesen en verdad) que faltaría capacidad de interconexión eléctrica con Francia, que sería solo del 3 %. Pero esta cifra se ha calculado errónea y deliberadamente sobre la potencia instalada (lo que técnicamente tiene poco sentido). Además, esta ha aumentado considerablemente en estos últimos años (por la avalancha de mega centrales eólicas y solares) hasta los 132 GW, bajando así artificialmente la tasa de interconexión. De hecho, habría que calcular la capacidad de interconexión a partir de la demanda punta (la que podría necesitar un eventual apoyo de interconexiones), que es de 38 GW (27 GW justo antes del apagón). En realidad, las diez líneas de interconexión ya existentes con Francia tienen una capacidad real de 3,8 GW (REE[1]), o una tasa del 10 % de la demanda (7 puntos más de lo que dicen), con lo que pudieron jugar un papel crucial en restablecer el sistema ibérico el 28 de abril. De hecho, la capacidad de interconexión de Francia con España supera los niveles de la de Francia con Italia y Suiza[2]. Y todo ello sin olvidar que, en cualquier caso, nada más producirse el apagón, Francia se desconectó automáticamente del sistema ibérico, con lo que se evitó que este se extendiese por Europa (aspecto que parecen querer obviar).

Por tanto, construir más interconexiones no se justifica técnicamente. También parecen ignorar deliberadamente que el proyecto de línea de interconexión Burdeos-Gatika (Bizkaia) a través del Golfo de Bizkaia (actualmente en construcción, hasta por lo menos 2028, a pesar de la fuerte oposición ciudadana en ambos lados de la frontera) sumaría 2 GW de capacidad, que se añadiría a otra línea similar en Catalunya (Figueras-Perpignan), lo que aumentará la tasa real de interconexión por encima del 15 %, un nivel más que suficiente y conforme al objetivo europeo para el 2030. No hay que olvidar, además, que su coste, de más de 3.100 millones de euros (ya casi el doble de los 1.700 millones de euros previstos inicialmente), será financiado por los consumidores y los contribuyentes. O sea, con mayor exactitud: están financiando un lucrativo negocio del oligopolio eléctrico, que importa nuclear barata desde Francia para venderla cara a los consumidores, al tiempo que exporta excedentes de renovable ¡a coste 0! En definitiva, más que como necesario hilo de seguridad, como defiende REE, las interconexiones interesan al oligopolio para lucrarse aún más.

No olvidemos tampoco que el regulador energético francés declaró en 2024 que los dos proyectos de líneas de interconexión por el Pirineo (Navarra-Landas y Aragón-Béarn, con una capacidad total de 4 GW y un coste estimado —nunca cumplido— de casi 5.000 millones de euros[3], duplicado desde 2022) carecen de "beneficios socioeconómicos, aún inciertos, debido a la incertidumbre sobre la aceptabilidad local y a los niveles de refuerzo necesario". Además, crearían impactos muy severos para la biodiversidad y los residentes de ambos lados del Pirineo (un territorio especialmente sensible) sin mejorar significativamente la seguridad de la red eléctrica.

De hecho, la necesaria seguridad eléctrica para la electrificación de los usos energéticos, la reindustrialización y la digitalización de la economía, dentro del objetivo de descarbonización a 2050, debería centrarse realmente en una mayor armonización y coordinación europeas, como ha subrayado la consultoría Aurora Energy Research: "... una Europa interconectada requiere más que infraestructura física. Necesita protocolos comunes, coordinación técnica supranacional y una adaptación acelerada de los sistemas eléctricos a un nuevo paradigma energético"[4].

Lo que también cuestiona el fallo de la red de transporte eléctrico, gestionada por la privatizada REE, es su modelo híper centralizado de despegue de las renovables, con mega centrales (de multinacionales e inversores financieros) sin una adecuada planificación y que sacrifican extensos espacios naturales y tierras de cultivo (incluidos olivos centenarios), expropiadas aprovechándose, en nombre de una supuesta utilidad pública, de una ley franquista de 1954, en beneficio de intereses puramente privados. Vemos así, en contra de una transición energética supuestamente ecosocial, cómo la España vaciada se vacía aún más (!) para exportar electricidad a lejanos centros urbanos cuando podrían utilizarse espacios ya artificializados o industrializados y tejados vacíos para generación en autoconsumo (con baterías cuando resulte pertinente). Además, hay que tener presente que las comunidades energéticas locales permiten involucrar a los consumidores, profesionales y particulares en el ahorro energético, la descarbonización y la adaptación al implacable cambio climático (ese es el camino necesario para una auténtica e imprescindible transición ecosocial). Estas generan una red más descentralizada, con múltiples fuentes de generación renovable y con adecuados sistemas de estabilización, es decir, mucho más robusta que una extensa y laxa red de transporte basada en líneas de muy alta tensión que puede extender rápidamente los problemas a través de todo su entramado (como comprobamos el 28 de abril).

El toque de atención del apagón debería ser una clara oportunidad para el Ministerio para la Transición Ecológica y el Reto Demográfico (que supuestamente defiende el interés general a largo plazo) de restablecer estos fundamentos de la transición energética para garantizar realmente la seguridad de la red y los intereses de los consumidores, y no solo del oligopolio, de REE y de los inversores financieros, los únicos que se beneficiarían de un aumento de las interconexiones para comerciar y aumentar aún más sus desproporcionados beneficios.



viernes, 25 de octubre de 2024

Las interconexiones eléctricas con Francia por Aragón y Navarra: el cuento de nunca acabar

Como bien sabréis, desde 2016, Red Eléctrica de España (REE) y Réseau de Transport d'Électricité (RTE), su homóloga francesa, tienen el plan firme (pero continuamente retrasado) de construir dos nuevas interconexiones eléctricas (MAT o autopistas eléctricas a 400 kV) a través del Pirineo aragonés (130 km, desde Sabiñánigo a Os-Marsillon a través del Valle de Bujaruelo) y navarro (200 km, desde Pamplona a Cantegrit), cada una de ellas con una potencia de 2.000 MW y con un coste previsto ya de por sí desproporcionado (1.200 M€ y 900 M€), pero que, perfectamente podría duplicarse, a la vista de lo que ha ocurrido con el proyecto de interconexión por el Golfo de Bizkaia (véanse: https://autopistaelectricano.blogspot.com/2014/10/cha-alerta-contra-dos-proyectos-de.html y https://autopistaelectricano.blogspot.com/search/label/Cantegrit-Navarra). 

Línea de Alta Tensión Biescas-Pragneres (que se pretende reconvertir en Autopista Eléctrica o MAT —400 kV— en el marco del proyecto de interconexión eléctrica por Aragón) en las proximidades del Parque Nacional de Ordesa y Monte Perdido.

No obstante, en estos días pasados, hemos visto que en el último Plan Nacional Integrado de Energía y Clima (PNIEC) del Ministerio para la Transición Ecológica y el Reto Demográfico (MITERD), publicado el mes pasado, las dos citadas interconexiones eléctricas transpirenaicas han desaparecido de la lista de proyectos (véase: https://cincodias.elpais.com/companias/2024-10-09/el-mantra-de-las-interconexiones-electricas-que-francia-rechaza.html). Pero ¡cuidado!, en realidad ambos proyectos no han sido definitivamente descartados, sino que, de nuevo, han sido pospuestos para el periodo 2030 a 2035 (según el ciclo de los PNIEC): «Las interconexiones previstas para conectar Aragón con los Pirineos Atlánticos y Navarra con las Landas deberían estar operativas antes de finales de 2035, elevando nuestra capacidad de interconexión a 8.000 MW» (véase: https://www.epe.es/es/activos/20241001/espana-isla-energetica-retraso-interconexiones-francia-2035-108752831). 

Mapa con los proyectos de interconexión eléctrica España-Francia. Escenario 1bis del informe de TRACTEBEL-Engineering, para la Dirección General de Energía de la Comisión Europea, Study on the benefits of additional electricity interconnections between Iberian peninsula and rest of Europe.

Este nuevo retraso no se habría producido por un cambio de prioridades del MITERD o de REE, sino por puro realismo (lo que en buena medida es un reconocimiento de las razones por las que nos hemos venido oponiendo a ellos): Francia no ve ahora ni la necesidad ni la viabilidad de tales proyectos, máxime ante una muy probable oposición de los territorios pirenaicos afectados, como ya sucedió con la oposición de la Val de Louron al proyecto Aragón-Cazaril, que motivó su descarte unilateral por el gobierno francés y costó un dineral en indemnizaciones a Électricité de France (EDF). 

Pancarta contra el antiguo proyecto Aragón-Cazaril instalada en la Torre Eiffel por 5 ecofontaneros en 1991.

Y no olvidemos que RTE también tiene que asumir el infladísimo sobrecoste de otra mega interconexión eléctrica de REE y RTE en curso de construcción por el Golfo de Bizkaia, la Gatika-Cubnezais (de más de 400 km y cuyo coste alcanza ya los 3.000 millones de euros, aunque se estimó inicialmente en 1.700). Recordemos, además, que se trataría de una línea destinada a exportar la electricidad de origen nuclear de EDF por la noche y a importar, por el día, la electricidad de origen "renovable" de las mega centrales españolas, por tanto, en beneficio de los grandes grupos eléctricos y a costa de los consumidores y contribuyentes españoles y franceses (y todo ello cuando Francia está enfrentándose a un déficit público cada vez más agudo y a fuertes recortes en muchos ámbitos). 

Parece pues que la realidad se impone a los sueños húmedos del gran capital europeo, confirmando que teníamos toda la razón al considerar este tipo de mega infraestructuras como obsoletas y absolutamente inadecuadas para una transición energética que realmente merezca tal nombre. Esperemos pues que acabe imponiéndose el sentido común, y ya, de paso, que esta decisión acabe con los proyectos de autopistas eléctricas de Forestalia, que, camufladas bajo el subterfugio de "infraestructuras de evacuación", configurarían toda una auténtica red de transporte eléctrico privada (y por ende ilegal) que recorrería Aragón de norte a sur y de este a oeste.

De momento, al calor de la avalancha de centros de datos que se pretenden instalar en Aragón (una insensatez mayúscula que esquilmará nuestras reservas de agua) vamos viendo cómo algunas de ellas parecen caerse e intuimos ya un cambio de estrategia para la venta de la energía de origen renovable de las macro centrales que están asolando todo el mundo rural aragonés y que, visto lo visto, nunca tuvieron otro fin que el de convertir esta tierra en una colonia energética de la que seguir extrayendo capital por desposesión: una loca huida hacia adelante que no tiene nada ni de transición ni de ecológica y que acabará llevándonos al abismo si no logramos detenerla.

*Debido a la extensión del post, lo publicamos únicamente en castellano. Rogamos disculpas a nuestros compañeros y compañeras de La Franja y el Pallars Jussà.

miércoles, 2 de marzo de 2022

ALIENTE insta al Parlamento Europeo a rechazar los proyectos de interconexión eléctrica, incompatibles con las políticas comunitarias en favor de la eficiencia y el ahorro energéticos, la biodiversidad y el mundo rural

La próxima semana, en concreto el lunes 7 de marzo, está previsto que se lleve a cabo en el Parlamento Europeo la votación a una objeción contra la 5º lista de Proyectos de Interés Común (PIC), entre los cuales se encuentran las interconexiones eléctricas entre estados (en nuestro caso, tres nuevas interconexiones por Francia, una de ellas por el Pirineo aragonés).
Estas interconexiones son una herramienta que amenaza con aumentar la presión sobre el territorio, multiplicando el número de mega proyectos 'renovables' para la exportación al norte de Europa de la electricidad generada masivamente a costa del mundo rural.
En este sentido, la Alianza Energía y Territorio (ALIENTE), a la que está adherida nuestra plataforma, continúa mostrando su profunda preocupación por el modelo de transición energética centralizada que tales interconexiones generarían, y aboga por un modelo distribuido que tenga el ahorro energético, la eficiencia y el autoconsumo como ejes rectores.
Por esta razón, siguiendo con la campaña que inició el pasado mes de diciembre (véanse: http://autopistaelectricano.blogspot.com/2022/01/la-alianza-energia-y-territorio-aliente.html y https://aliente.org/carta-comision-itre), ALIENTE ha preparado un nuevo documento mediante el cual vuelve a instar a los miembros del Parlamento Europeo a que rechacen la citada 5ª lista de PIC, votando favorablemente la objeción presentada contra esta. Además, en este caso, dicho documento, con el que os dejamos a continuación, tiene la virtud de haber sido formulado en un formato de preguntas y respuestas, extraordinariamente clarificador y que pone en evidencia la incompatibilidad del plan de interconexiones con el cumplimiento efectivo de importantes normativas europeas relativas a la eficiencia y ahorro energéticos, la protección de la biodiversidad y el desarrollo equilibrado del mundo rural.

Enlace al documento (en castellano e inglés) en la web de ALIENTE



domingo, 27 de octubre de 2019

Red Eléctrica de España aprovecha la especulación con las renovables para reclamar, con datos falseados, dos interconexiones eléctricas con Francia por el Pirineo aragonés

Viñeta de El Roto. Fuente: Rojo y Negro.

Aprovechando la burbuja especulativa que se está creando con las renovables en España, Red Eléctrica de España lanzó el pasado 16 de octubre una nueva campaña con declaraciones a medios de comunicación reclamando aún más interconexiones eléctricas y pidiendo que se aceleren los proyectos ya existentes:


La coartada de Red Eléctrica de España para seguir pidiendo más y más interconexiones eléctricas es, como decimos, la escandalosa burbuja que se está creando con las renovables en España y, en particular, en Aragón. Algunas noticias, recientes y no tan recientes nos permiten comprobar hasta qué punto lo que está sucediendo con las renovables es fruto únicamente de la especulación (incluyendo la lucha por obtener concesiones con el fin de venderlas luego a fondos de inversión de dudosa reputación):

Todo esto es lo que sucede, claro está, cuando se privatiza una empresa de carácter estratégico, como Red Eléctrica de España, y cuando se deja que el mercado sea el que determine la implantación de las energías renovables. Lejos de aprovechar las ventajas que estas tienen para alcanzar la soberanía energética de personas y territorios (mediante el autoconsumo, la generación distribuida y las redes de distribución local), nos encontramos con un nuevo colonialismo energético basado puramente en la especulación (y no en la planificación racional que se precisa para la transición energética); con el uso de bienes públicos para negocios privados (viento, agua, luz solar... y también el territorio, que será ocupado por megacentrales eólicas y solares), y, como guinda del pastel, con la corporación privada que monopoliza el transporte eléctrico en España aprovechando la coyuntura para chantajear al Estado y a la ciudadanía, tratando de imponer sus planes de negocio como si se tratasen de la inevitable hoja de ruta para la transición energética. Si no los paramos, lograr una transición energética justa y democrática será absolutamente imposible en este país.


Pero como si esto no fuera ya de por sí escandaloso, aún lo es más el descaro con el que Red Eléctrica de España miente públicamente y la enormidad de su ambición, que le lleva ahora a pedir ya no una, sino dos interconexiones eléctricas por el Pirineo aragonés (lo que supondría la puntilla para este territorio históricamente expoliado por las empresas energéticas y abandonado por las administraciones públicas). Veámoslo haciendo un análisis de las declaraciones de Red Eléctrica de España en las noticias a las que enlazábamos al inicio del post y, sobre todo, en la publicada por el Periódico de la Energía, (con quien hemos contactado para conocer en qué fuentes se basa, ya que las desconocemos). Así, observamos, para empezar, 4 gruesas mentiras de Red Eléctrica de España:

1. Los cables ya existentes de interconexión con Francia son 5 y no 4. Para eso basta simplemente con ver los datos que ofrece Red Eléctrica de España en su web, que, por cierto, dejan en entredicho el mantra de que nuestro país es una isla energética:

Haced clic en la imagen para ampliarla.

2. Los excedentes y la capacidad de exportación de renovables están falseados. En efecto, pese a la burbuja de renovables en curso (con casi 9.000 MW para 2020), el cierre de las centrales de carbón se está produciendo con un balance incierto. En particular, en Aragón, el cierre de la central de carbón de Andorra al final de este año será compensado solo en parte por las nuevas renovables, como ya señalamos en su día en este medio (véase: "No es cierto que la nueva capacidad renovable de Aragón requiera una interconexión eléctrica con Francia"). Y todo ello, por supuesto, sin entrar ahora en el escandaloso caso de la compra de energía sucia (originada con carbón) a Marruecos, sin pagar derechos de emisión de CO2 justo tras iniciarse el cierre de las centrales de carbón en España (véase: "La Red de Apoyo Mutuo en respuesta a los Megaproyectos Energéticos interpone quejas ante el Defensor del Pueblo y la Dirección General de Acción Climática de la Comisión Europea por la masiva compra de energía sucia a Marruecos sin pagar derechos de emisión de CO2").

3. La capacidad de interconexion con Francia es más que suficiente (2.800 MW) y presenta en el sentido ES-FR (o de exportación) una muy baja saturación. En efecto, según los datos que ofrece IESOE (Interconexión Eléctrica del Suroeste de Europa), en el sentido España-Francia la capacidad de interconexión se usó solo en un 12 % en el 2017 y en un 17 % en el 2018. Por su parte, la saturación (mejor sería decir el uso) es mayor en el sentido de la importación, Francia-España, aunque sin llegar a usar toda la capacidad existente (el 52 % en 2017 y el 71 % en 2018). Por esta razón venimos defendiendo que las interconexiones eléctricas que pretenden imponernos son una estafa de manual: piden más líneas (y no una, sino hasta cuatro más, todas con un coste desorbitado) cuando las actuales están infrautilizadas. Además, estos datos muestran claramente que el uso que se está dando a las actuales líneas de interconexión es, fundamentalmente, para importar energía nuclear francesa. Así concluimos que la única razón de Red Eléctrica de España para reclamar más interconexiones es puramente venal y que sus argumentos resultan espurios y / o falaces: simplemente, puesto que los precios de mercado siguen siendo más altos en España que en Francia, reclaman más interconexiones para incrementar las importaciones de nuclear francesa y, con ello, sus desorbitados beneficios al venderla en España al siempre creciente precio español (véase la diferencia de precios entre España y Francia en el mercado diario —de 16,72 €/MWh en 2014 a 11,58 €/MWh en el primer semestre de 2019— en smartgridsinfo.es).

4. El supuesto "ahorro" que permitirían las interconexiones. Red Eléctrica de España, conocedora del obsceno coste de la luz en España (y sus consecuencias para millones de consumidores), trata de vendernos sus interconexiones defendiendo que estas suponen un importante ahorro, aunque en su día el propio Presidente de Red Eléctrica de España matizó tanto esto que prácticamente lo desmintió y aunque las simulaciones realizadas por la Comisión de Expertos de Transición Energética demostraron que las interconexiones encarecerían la energía. Admitamos como cierto (y ya es mucho admitir hablando de declaraciones de Red Eléctrica de España) que la interconexión eléctrica Santa Llogaia-Baixas (MAT de Girona) ha supuesto un ahorro de 528 millones de euros (M€) en 4 años. Incluso así el ahorro para los consumidores y consumidoras sería solo de un 23 % (120 M€) del total, o solo 3 € por hogar (menos de 0,75 € anuales): muchísimo menos pues que los 410 M€ (el 77%) para el oligopolio energético. Los datos confirman de nuevo que las intenciones de este son seguir importando energía barata para venderla cara en España. Y confirman también, dicho sea de paso, la capacidad de Red Eléctrica de España para darle la vuelta a la realidad manipulando el lenguaje: nos hablan de "ahorro" cuando en realidad se trata de beneficio (para ellos, claro). Pero no nos extraña en absoluto después de haber visto cómo esta empresa, no hace mucho, pretendía, nada más y nada menos, que cobrarnos a los y las consumidoras la multimillonaria subvención que recibió de la Comisión Europea para la interconexión eléctrica por el Golfo de Vizcaya como si se tratase de una inversión propia. Por cierto, ¿no se ha procesado a nadie aún por esto?, ¿no se suponía que en España nadie está por encima de la ley (modo ironía)?


Pero siguiendo con el análisis de la citada noticia, nos encontramos ahora con que a Red Eléctrica de España ya no le basta con una interconexión eléctrica por el Pirineo aragonés, ahora pide abiertamente dos, cada una de ellas de unos 1.500 MW y con un coste de 1.400 M€:
Entre sus planes estaría poder instalar dos cables nuevos, de unos 1.500 MW cada uno en la zona pirenaica de Aragón. [...] los futuros cables por los Pirineos aragoneses, dos infraestructuras que todavía no están diseñadas, pero que podrían tener un coste de unos 1.400 millones de euros.
Ciertamente, el resto de medios que hemos consultado hablan genéricamente de dos interconexiones eléctricas más por el "Pirineo central" o por "el Pirineo occidental", lo que coincidiría con los datos con los que contábamos hasta el momento a través de los listados de proyectos candidatos a la categoria de Proyecto de Interés Común (PIC), en los que lo que se contempla es una interconexión por el Pirineo navarro y otra por el aragonés:
  • Pamplona (Navarra)-Cantegrit (Francia) (200 km, 2.000 MW y 900 M€), y
  • Caballera / Sabiñánigo (Aragón)-Os-Marsillon (Francia) (350 km, 2.000 MW y 1.200 M€).
Pero, en todo caso, la nueva propuesta de Red Eléctrica de España, de manera sorprendente, bajaría la potencia de las autopistas de interconexión eléctrica por Aragón de 2.000 MW a 1.500 MW (-25%), al tiempo que aumentaría el coste de 1.200 M€ a 1.400 M€ (+17%) para cada una de ellas.


Mapa con los trazados de los proyectos de interconexión eléctrica España-Francia elaborado por nuestra Red de Apoyo Mutuo con los datos con los que contábamos a fecha de septiembre de 2019. Más información en: https://autopistaelectricano.blogspot.com/2019/09/la-red-de-apoyo-mutuo-en-respuesta-los.html. Haced clic en la imagen para ampliarla.

No nos extrañaría, sin embargo, que Red Eléctrica de España pretenda realmente (aunque no sea en el corto plazo) construir dos interconexiones eléctricas por Aragón pues nunca ha olvidado su fracaso con el proyecto de interconexión eléctrica Aragón-Cazaril y nada más conocer, en 2014, que se abría el grifo para nuevos proyectos de interconexión propuso los que entonces denominó respectivamente Sabiñánigo-Marsillon y Monzón-Cazaril (véanse: http://autopistaelectricano.blogspot.com/2014/10/alerta-red-electrica-de-espana-propone.html y http://autopistaelectricano.blogspot.com/2014/10/cha-alerta-contra-dos-proyectos-de.html). Y no olvidamos tampoco que los políticos aragoneses que sirven a los intereses de Red Eléctrica de España (de manera muy especial Arturo Aliaga, del PAR, actual Vicepresidente del Gobierno de Aragón) pidieron en su día, a través de una indignante PNL, que se construyesen cuantas interconexiones eléctricas se pudiera por el Pirineo aragonés (véanse: http://autopistaelectricano.blogspot.com/2015/02/el-par-presenta-una-pnl-que-malvende-el.html y http://autopistaelectricano.blogspot.com/2015/02/se-consuma-la-traicion-pp-y-par-apoyan.html).
En cualquier caso, resulta difícil de imaginar que Francia acepte una reedición del proyecto de interconexión eléctrica Aragón-Cazaril (a través de la Val de Chistau y la Vallée de Louron) después de haberlo descartado unilateralmente (por sus severos impactos medioambientales) y haber pagado a España como indemnización por este motivo (y en compensación por las infraestructuras construidas en Aragón) 300.000 millones de pesetas (algo más de 1.800 M€). Por tanto, la pregunta es: ¿Cuál sería el trazado de la segunda interconexión eléctrica por el Pirineo aragonés? La duda nos lleva a pensar en que Red Eléctrica de España está lanzando un globo sonda o una nueva cortina de humo, puesto que al parecer los dos proyectos de interconexión ya previstos por el Pirineo navarro y el Pirineo aragonés, están en el aire, según El Independiente. Habrá que estar muy atentos, por tanto, a su posible inclusión en el Plan Nacional Integrado de Energía y Clima (PNIEC) para el año 2030.

Noticia publicada en El País en 1997, donde se habla de la indemnización de 300.000 millones de pesetas que Francia pagó a España al descartar unilateralmente el proyecto Aragón-Cazaril. ¿Saben en Francia que las infraestructuras construidas en Aragón no han sido nunca demolidas y pretenden ser reutilizadas por Red Eléctrica de España para el proyecto de Autopista Eléctrica Peñalba-Arnero-Isona? Haced clic en la imagen para ampliarla.

Este último asunto nos lleva a cerrar el círculo de la ignominia de Red Eléctrica de España con la noticia de la demanda que ha presentado esta empresa contra el Estado para cargar a los consumidores con 3.000 M€ por sus líneas más antiguas, tras haber rechazado el Tribunal Superior de Justicia de Madrid tal pretensión con la que, en realidad, esta empresa intentaba cobrar un incentivo que la CNMC pretende eliminar. ¿Pretenderá cobrar Red Eléctrica de España también por la línea de pilonas nunca demolidas del antiguo proyecto Aragón-Cazaril? No nos extrañaría sabiendo que en sus mapas esta línea de viejas pilonas aparece como "línea parcialmente construida". En todo caso, la noticia nos lleva a una conclusión tan terrible como obvia: una empresa que obtiene sus ingresos por las líneas que construye y gestiona no dejará de construir más y más líneas (sobre todo las más grandes, de 220 y 400 kV) aunque ello perjudique seriamente a nuestro sistema eléctrico, tal como han advertido algunos expertos de prestigio (véanse: http://autopistaelectricano.blogspot.com/2011/08/red-electrica-de-espana-sobredimensiona.html, http://crashoil.blogspot.com/2017/01/descendiendo-desde-el-cenit-el-problema.html y http://crashoil.blogspot.com/2014/01/la-linea-de-muy-alta-tension-mat.html).


 

Para finalizar, tras haber vuelto a refutar por enésima vez las falacias con las que Red Eléctrica de España defiende sus proyectos, queremos destacar que llevamos años tratando de trasladar a la opinión pública los numerosos datos que nos permiten afirmar tajantamente que los proyectos de interconexiones eléctricas son una auténtica estafa, por no decir incluso un rescate encubierto a las empresas energéticas (a las que, como se habrá comprobado, no se les aplican las políticas de austeridad que tiene que padecer la ciudadanía). Las consecuencias de las políticas que respaldan los intereses (puramente lucrativos) de estas (la unión energética europea) las pagará a un altísimo coste nuestro planeta (impedirán una transición ecológica justa y democrática) y la ciudadanía, que pagará por partida triple los proyectos de interconexión (acabarán con el futuro de muchos de nuestros pueblos y territorios y las pagaremos por duplicado a través de la factura de la luz y de las millonarias subvenciones de dinero público europeo sin las que tales proyectos resultarían inviables). Por ello desalienta observar cómo Red Eléctrica de España extiende e impone sus mentiras a través de la prensa con auténticas campañas como la que hemos visto en días pasados. Sin duda, los medios no hacen más que reproducir las declaraciones de esta corporación, que, por lo que vemos, tiene tribuna libre en ellos. Pero, desconocedores (por el momento) de si existe una vía legal para denunciar las Fake News de Red Eléctrica de España, nos preguntamos si, al menos, ¿se harán eco algún día los grandes medios de comunicación de las opiniones contrarias a los planes de Red Eléctrica de España? Al fin y al cabo, ¿no era el contraste de la información y la promoción del debate público lo que hizo del periodismo uno de los pilares de la democracia? Será, en fin, que en esto de la energía (como en tantos otros asuntos) lo de nuestro país no es exactamente una democracia.



lunes, 23 de septiembre de 2019

La Red de Apoyo Mutuo en respuesta a los Megaproyectos Energéticos elabora un mapa con los trazados de los proyectos de interconexión eléctrica España-Francia

Uno de los acuerdos alcanzados en la reunión de la Red de Apoyo Mutuo en respuesta los Megaproyectos Energéticos celebrada el pasado mes de julio en Santa Cruz de Campezo (Álava) fue la elaboración de un mapa con los trazados de los proyectos de interconexión eléctrica entre España y Francia (y otros proyectos de autopistas eléctricas y repotenciaciones de líneas de alta tensión vinculados con estos), que permitiese visualizar el enorme despropósito que suponen estos Megaproyectos Inútiles e Impuestos, alertar de sus inaceptables costes e impactos sociales y medioambientales y ofrecer los principales argumentos (y los datos que los sustentan) por los que nos oponemos a ellos.
Nuestro deseo hubiera sido poder disponer ya de este documento en papel en coincidencia con la Semana Internacional de Movilizaciones por la Emergencia Climática puesto que los citados proyectos serán un serio obstáculo para la transción energética y apuntalarán, como ya venimos viendo, la energía nuclear y la energía térmica obtenida con carbón. Por este motivo y ya que no hemos logrado aún imprimir una tirada, lo difundimos ahora en formato digital, esperando que las diversas plataformas que forman parte de nuestra Red de Apoyo Mutuo en el norte de la península ibérica y sur de Francia puedan imprimir ejemplares en fechas próximas.
También nos gustaría contar con personas que nos permitan traducir el mapa a todas las lenguas habladas en este territorio, para lo cual os rogamos que, quien se ofrezca a realizar la tarea, contacte con nosotros para que le proporcionemos el conjunto de textos del documento en un formato de procesador de texto.
Para un futuro próximo, nos gustaría también elaborar un mapa que permita visualizar la enorme cantidad de nuevas autopistas eléctricas y repotenciaciones de líneas de alta tensión con las que, merced a la planificación de la red eléctrica española para el periodo 2015-2020 —todo un rescate a las eléctricas aprobado en Consejo de Ministros en 2015, cuando aún era ministro José Manuel Soria—, Red Eléctrica de España pretende mallar la península ibérica de norte a sur y de este a oeste. Sin embargo, para un mapa tan ambicioso necesitaríamos la ayuda de personas que sepan manejar cartografías como OpenStreetMap.
Sea como sea, os ofrecemos a continuación el citado mapa en .jpg (en calidad media, para internet o correo electrónico, RGB, 150 ppp / 2,2 MB), el texto que lo acompaña (en formato .odt) y la cubierta y contracubierta del documento plegado (que encabezan y cierran el post), donde aparecen las plataformas que han colaborado en su elaboración.
Al pie, os dejamos también con el documento completo maquetado para imprenta (.pdf en CMYK a 300 ppp / 68,8 MB).
Ni que decir tiene que podéis hacer uso libremente de todos estos documentos.

Haced clic en la imagen para ampliarla y descargarla a la máxima definición disponible.



lunes, 22 de julio de 2019

Catalunya, Aragón, Navarra y Euskadi se unen contra las autopistas eléctricas

Representantes de los colectivos reunidos este pasado sábado en Ibernalo (Álava).
Tras la reunión celebrada este pasado sábado 20 de julio en Ibernalo (Santa Cruz de Campezo / Santikurutze Kanpezu, Álava / Araba) entre miembros de la Red de Apoyo Mutuo en respuesta a los Megaproyectos Energéticos de Euskadi, Navarra, Aragón y Catalunya (véase la entrada anterior), los participantes en el encuentro han emitido el siguiente comunicado de prensa:

CATALUNYA, ARAGÓN, NAVARRA Y EUSKADI
SE UNEN CONTRA LAS AUTOPISTAS ELÉCTRICAS
 
Ante la noticia del tropiezo del proyecto de interconexión eléctrica por el Golfo de Bizkaia con el Cañón de Capbreton, colectivos de la Red de Apoyo Mutuo en respuesta a los Megaproyectos Energéticos se han reunido este fin de semana en Santa Cruz de Campezo (Álava).

Las plataformas Güeñes-Itsaso Autopista Elektrikoaren Kontrako Koordinadora y Gatikan Autopista Elektrikorik EZ (Euskadi), la Plataforma Unitaria contra la Autopista Eléctrica (Aragón y Catalunya), la fundación Sustrai Erakuntza (Navarra), Ecologistas en Acción de Sabiñánigo y Ekologistak Martxan se han reunido este pasado sábado 20 de julio en Santa Cruz de Campezo (Álava) para tejer sinergias en su oposición a los megaproyectos de INELFE y Red Eléctrica de España que amenazan a sus territorios.
La reciente noticia de los problemas técnicos a los que se enfrenta el proyecto de cable submarino para interconectar Gatika (Bizkaia) con Cubnezais y la Central Nuclear de Blayais (Francia) —pese a que ya se había advertido de este peligro en las numerosas alegaciones presentadas y tras haber sido subvencionado este con la friolera de 578 millones de euros de dinero público europeoponen en entredicho la viabilidad de este megaproyecto, que podría acabar convirtiéndose en un nuevo Castor.
Este proyecto se relacionaría, a su vez, con el de la Autopista Eléctrica que se pretende construir entre Castejón, Muruarte e Itsaso, que llevaría energía de origen fósil (de la Central Térmica de Castejón) a Francia a través de Euskadi.
El problema se reproduce también en Aragón y Catalunya (Pallars Jussà) con la "reedición" del proyecto de Autopista Eléctrica o MAT Peñalba-Arnero-Isona y los recrecimientos de LAT que lleva aparejados, con los que se pretende reforzar el futuro proyecto de interconexión eléctrica entre Francia y España a través del Valle de Bujaruelo (en los límites con el Parque Nacional de Ordesa y Monte Perdido y el Parc national des Pyrénées).
La RED DE APOYO MUTUO en respuesta a los Megaproyectos Energéticos considera que esta telaraña de megalíneas eléctricas solo pretende perpetuar un modelo energético hipercentralizado y caduco cuyos impactos sociales y medioambientales afectarán gravemente a los territorios señalados, que, sin embargo, no recibirán beneficio alguno ya que este irá, únicamente, a los bolsillos de los accionistas del oligopolio energético.
Por esta razón, los colectivos de la RED DE APOYO MUTUO reunidos en Ibernalo se reafirman en la oposición frontal a estos proyectos, en lo ya expresado en las notas de prensa que se adjuntan (*) y en la necesidad de buscar un nuevo modelo energético que ponga la vida y las personas en el centro de una transición energética que solo lo será si es justa, renovable y distribuida.

Ibernalo (Santa Cruz de Campezo, Álava), 20 de julio de 2019
Red de Apoyo Mutuo en respuesta a los Megaproyectos Energéticos (redapoyopirineo@gmail.com)

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* Véanse:
Una instantánea de la reunión llevada a cabo este sábado pasado en Ibernalo (Álava).