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sábado, 27 de febrero de 2021

Traversée de Capbreton par la THT du Golfe de Gascogne de RTE: Rejet populaire du tracé imposé par RTE qui manœuvre

Pancarte contre le projet THT de RTE à Capbreton

Malgré des études et forages sous-marins de RTE largement subventionnés par le contribuable européen, la société publique a dû admettre à l’été 2019 s’être trompée et ne pouvoir faire passer son projet de câble THT sous-marin du golfe de Gascogne sous le Gouf (canyon) de Capbreton : voir notre communiqué de juillet 2019 : Le projet de câble d'interconnexion électrique de RTE du golfe de Gascogne trébuche sur le Gouf de Capbreton.

C’est seulement en septembre 2020, afin d’éviter le Gouf que RTE a annoncé son intention de faire passer à terre les câbles THT de 400.000 volts par la région de Capbreton. Puis, RTE a lancé dès octobre une pseudo-consultation locale sur ce nouveau tracé ("fuseau de moindre impact - FMI" (dans le langage technocratique). 

Au fil des réunions présentielles et surtout en ligne, RTE a déroulé sa « grosse artillerie » d'intox et de manipulations en particulier sur l’innocuité de faire passer une telle ligne THT, même enterrée, la puissance de plus de deux réacteurs nucléaires, soit 2.000 MW. Or, l'annonce du tracé en zone habitée par les communes de Capbreton, Seignosse et Hossegor sur environ 20 km et même par la plage et dunes des Casernes à Seignosse alors que c’est un site Natura 2000 et protégé par le Conservatoire du littoral a fait réagir des habitants de Capbreton et au-delà :

1. D'abord sur la plateforme de « consultation » de RTE :
    Notamment de nombreuses contributions dont:
  • Sibylline océans: n° 38 et 37, n° 21 et 23 (p2) y "n°16, 17 (p3),
  • Plateforme anti-THT de Gatika: Lettre aux Capbretonnais, n° 21, 
  • Réseau de Soutien Mutuel en réponse aux Mégaprojets Energétiques (Réseau): Traversée de Capbreton par le projet de RTE de câble d'interconnexion électrique du Golfe de Gascogne : NON aux arguments trompeurs de RTE, n° 23.

D'ailleurs, face au déluge de critiques et questions, RTE a fermé précipitamment sa plateforme le 21 janvier malgré l'avis (consultatif) du CNDP qui a peu de poids face à RTE. 

2. En outre, des citoyens indépendants se sont regroupés et ont créé le Collectif Stop THT 40, déjà fort actif avec plus de 660 membres.
3. Et lancé une pétition LA CÔTE LANDAISE N'EST PAS UNE CENTRALE NUCLÉAIRE adressée aux maires de Capbreton et d'Hossegor, et la Préfète des Landes. Elle a déjà été signée par plus de 27.700 personnes !
 
Pétition contre le projet THT de RTE

C’est donc une lame de fond citoyenne face à cette tentative irresponsable de RTE de vouloir enfouir une telle ligne THT en zone habitée, d’ailleurs au contraire de la THT en Catalogne. 

Ceci d'autant plus que RTE, une entreprise publique (49% EDF et 51% Caisse des Dépôts et Consignations) est supposée défendre l'intérêt général... mais surtout en fait celui de son actionnaire EDF qui cherche avant tout (et à prix cassés de manière artificielle) d'exporter le surplus nucléaire dont de la centrale du Blayais à seulement 40 km de Cubnezais, le départ prévu de la ligne THT ! 

L'enjeu est désormais d'empêcher un passage en force de RTE sur ce tracé ou un autre, "amélioré". D’ailleurs, face à l’indignation citoyenne, RTE a déjà reculé annonçant le 10 février : « RTE a décidé de reporter la demande de validation du FMI, afin d’envisager des alternatives pour le passage de la liaison électrique prenant en compte les secteurs urbanisés. » et « Cette nouvelle phase de concertation a pour objectif de retenir le FMI qui sera soumis à la validation du Ministère de la Transition écologique. » : RTE étudie de nouvelles alternatives hors agglomération  

Par cette manœuvre, RTE tente de désamorcer la colère des habitants avec une nouvelle consultation et un futur tracé bis plus loin des zones habitées (et des zones protégées ?) et ainsi démobiliser les opposants. Entourloupe classique bien décrite ici :
« Quand on veut faire accepter un truc délirant et complètement absurde par une population : on leur présente la chose comme actée en 3 projets : le pire, le pire+ et le pire ++
La population va alors se battre pour éviter le pire++ tout en validant le projet
Au final elle approuve de fait un projet absurde en se félicitant d’avoir évité le pire++ ».* 

Une fois ce nouveau tracé connu, il importera d'interpeller par plusieurs canaux la ministre Pompili à qui RTE va demander de l’avaliser afin de passer à l'étape suivante de l’étude d’impact environnemental (EIA) et des autorisations administratives (2021-2023) pour un début des travaux prévus en 2023.

D’ailleurs, le Réseau répondra sous peu au courrier du ministère et ses arguments copiés-collés de RTE.

Nous appelons toutes les personnes concernées à :
1) Rejoindre le Collectif Stop THT 40, et
 

Sibylline océans
contact@sibylline.org
http://www.sibylline.org

* Collectif Stop THT 40 (https://www.facebook.com/groups/1402212783458750)

 

Documents qui complètent ce post
La dernière d’entre elles : une lettre du Ministère de la Transition Ecologique reçue en novembre dernier en réponse à une lettre de notre Réseau de soutien mutuel adressée à la Ministre de la Transition Ecologique. 




Plage (zone de dunes protégées) que le câble THT traverserait

Nuevo proyecto de central fotovoltaica en Graus: nota de prensa de Ecologistas en Acción Ribagorza, SOS Ribagorza y nuestra plataforma

Proyecto PFV SOL De HUESCA I y II en el municipio de Graus. Haced clic en la imagen para ampliarla.
Esta semana conocimos que se ha presentado un nuevo proyecto de central fotovoltaica en el municipio de Graus, concretamente en las inmediaciones de Torre de Ésera y las Ventas de Santa Lucía, tal como informa el blog Ribagorza en Acción de Ecologistas en Acción Ribagorza: https://ribagorzaenaccion.blogspot.com/2021/02/nuevas-plantas-fotovoltaicas-en-graus.html

De momento la situación aparenta no ser tan grave como la que se está produciendo en el Pallars Jussà (véanse las páginas de Facebook de Salvem Lo Pallars y la información que hemos venido dando en este medio: http://autopistaelectricano.blogspot.com/2020/11/vecinos-y-vecinas-del-pallars-crean-la.html y http://autopistaelectricano.blogspot.com/2021/01/renovables-si-pero-aixi-no-acuerdos-de.html); pero si sumamos a este primer desembarco la información que nos trasladan algunos compañeros y compañeras aragonesas (se oye hablar ya también de otras dos posibles centrales más en la zona de La Puebla del Mon y Castarlenas), todo apunta a que empieza a llegar a La Ribagorza la burbuja especulativa de las renovables. Por esta razón, anteayer nuestra plataforma, junto con Ecologistas en Acción Ribagorza y el colectivo ciudadano SOS Ribagorza, emitimos la siguiente nota de prensa:

Por otra parte, en relación con la situación en el Pallars Jussà, donde las megacentrales fotovoltaicas amenazan con cubrir una sustancial parte del territorio, os informamos de que nuestra anterior asamblea del pasado 3 de febrero se centró en este gravísimo asunto. En particular, se debatió acerca de la difusión del díptico informativo que elaboramos para alertar a la población. Al respecto, se acordó esperar a que finalizase el proceso electoral en Catalunya, y, en efecto, hace unos días, nuestros compañeros y compañeras del Pallars Jussà llevaron a cabo una reunión de trabajo telemática en la que han decidido iniciar esta próxima semana su difusión, para lo cual han adquirido papel para hacer copias impresas y han creado grupos de trabajo para su reparto, en especial en las poblaciones más afectadas.

En el municipio de Castell de Mur se proyectan nada más y nada menos que 91 hectáreas de centrales fotovoltaicas. ¡Y a esto lo llaman transición ecológica! (de justa ya ni hablamos).
Se trata ante todo, como decimos, de alertar a la población y de contrarrestrar la propaganda oficial que pretende vendernos esta burbuja especulativa, pintada de verde, como si realmente fuera a servir para una transición energética que, en todo caso, con la implantación sin planificación y a gran escala de las energías renovables, solo supondrá un cambio en las fuentes de generación de la electricidad, pero no tendrá nada ni de ecológica ni de justa en términos sociales. Es obvio, a la vista de lo que se nos está viniendo encima, que vuelven a destinar nuestros territorios, del mismo modo que ya sucedió con los pantanos y las centrales hidroeléctricas, para el puro extractivismo, por no decir con más claridad, para el colonialismo. Y es que cada vez parece más evidente que quieren convertirnos en el granero energético de los países del norte de Europa: basta con fijarse en la ubicación de estas centrales fotovoltaicas, tanto en el Pallars como en La Ribagorza, para intuir que detrás de ellas vendrá el sempiterno proyecto de autopista eléctrica (lógicamente, han de transportar a grandes distancias la energía con la que pretenden comerciar, que, desde luego, no será para nosotros, aunque se produzca con nuestras tierras y nuestro sol). Si no paramos esta nueva ofensiva, será la última vuelta de tuerca del expolio y la muerte definitiva de muchos de nuestros pueblos.

     

Para no resultar prolijos, nos remitimos a la información que os dábamos sobre la Alianza Energía y Territotio (ALIENTE) en la que se ha integrado nuestra plataforma y cuyos principios suscribe plenamente: http://autopistaelectricano.blogspot.com/2021/02/nace-la-alianza-energia-y-territorio.html. Por otra parte, podéis poneros al día de las dimensiones de la burbuja de las renovables a escala estatal en nuestro grupo de Facebook: https://www.facebook.com/groups/59814656994, medio en el que actualmente informamos con mucha más asiduidad y agilidad, desbordados como estamos con tantas batallas en defensa del territorio y de la racionalidad energética.

Os adelantamos ya que el viernes de la semana próxima, 5 de marzo, a las 18 horas llevaremos a cabo, telemáticamente, nuestra asamblea mensual, donde este tema será, lógicamente, el principal punto del orden del día. En todo caso, os recordaremos en próximos días la cita lanzando la convocatoria en este medio y en nuestro grupo de Facebook.

*Por las mismas razones que exponíamos, la carga de trabajo de estos últimos meses, agravada por las dificultades que nos imponen las restricciones de movimiento por la pandemia, publicamos este post únicamente en castellano. Rogamos disculpas a nuestros compañeros y compañeras del Pallars y la Franja.