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sábado, 28 de noviembre de 2015

Communiqué de presse de Sabiñánigo en réponse aux megaprojets énergétiques trans-pyrénéens


Como sabéis, el principal objetivo que perseguíamos con la creación de la Red de Apoyo Mutuo en respuesta a las interconexiones energéticas pirenaicas (que tomó forma sobre la base de la Declaración de Capella en la asamblea que el VOLT II llevó a cabo en esta localidad el pasado 11 de octubre) es la alianza de todos los colectivos y personas que nos oponemos a los proyectos de interconexiones eléctricas y gasísticas a través de los Pirineos, tanto en el lado español como en el lado francés, convencidos de que solo la unión nos podrá dar la fuerza suficiente para poder frenar esta ofensiva del lobby energético, que cuenta con el apoyo, vía Proyectos de Interés Comunitario (PIC), de la Comisión Europea, en manos de los señores Juncker y Cañete.
Por ello, para poder extender nuestra Red de Apoyo Mutuo, que va cobrando fuerza en estos días en la vertiente sur de la cordillera, hemos procedido a traducir al francés el Comunicado de Sabiñánigo (recientemente publicado también en Rebelion.org), y os lo ofrecemos a continuación, recogiendo al pie del texto la lista actualizada de las adhesiones recibidas a fecha de 11 de noviembre (podéis encontrarlo también en el blog de nuestros compañeros de Sustrai).
Rogamos, por todo lo dicho, que deis la máxima difusión, especialmente en Francia, a este post, con el fin de hacer llegar a todos los potenciales afectados y afectadas por los proyectos de interconexiones energéticas las sólidas razones por las que nos oponemos a ellos, alertando a la población, inquieta también en nuestro país vecino, de lo que se nos viene encima.
Por ello también, recogemos al pie de este post la página creada para suscribir la Declaración de Capella y el Comunicado de Sabiñánigo, adhiriéndose así a nuestra Red de Apoyo Mutuo en respuesta a las interconexiones energéticas pirenaicas.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE SABIÑÁNIGO EN RÉPONSE AUX MEGAPROJETS ÉNERGÉTIQUES TRANS-PYRÉNÉENS

12 octobre 2015

L'ensemble des organisations rassemblés lors de la réunion VOLT 2, un défi aux grands projets énergétiques, qui se termine aujourd'hui à Sabiñánigo (Aragon) souhaite effectuer la déclaration suivante. Nous le faisons après avoir analysé les projets d'interconnexions électriques et gazières entre l'Espagne et la France annoncés lors de deux sommets entre les gouvernements espagnol et français, ainsi qu’avec la Commission européenne (CE). Les lignes électriques à très haute tension (400 kV) seraient construites entre Marsillon (département des Pyrénées-Atlantiques) et Sabiñánigo et entre Cantegrit (département des Landes) et la région de Navarre et la Communauté Autonome Basque (CAB), avec des tracés qui seraient annoncés à la fin de cette année. Il faudrait y ajouter le projet de gazoduc MIDCAT qui relierait Hostalric (Catalogne) et les réseaux français, avec une capacité de 7 milliards de mètres cubes par an.
Compte tenu de cette situation désastreuse, avec de graves conséquences environnementales et socio-économiques, nous déclarons ce qui suit:
  • Nous dénonçons le fait que les sociétés de transport d’électricité, Red Eléctrica de España (REE) et Réseau de Transport d'Electricité (RTE), qui supposément défendent l'intérêt public, n’ont pas réalisé ni analyse ni étude approfondie des besoins réels d'échanges d’électricité. Actuellement, il existe 11 lignes électriques entre la France et l'Espagne avec une capacité d'interconnexion qui a récemment doublé pour atteindre 2.800 MW. Ce chiffre a été atteint en février, lorsqu’a été mis en service l’autoroute électrique Baixas-Bescanó (Catalogne), qui a coûté plus de 700 millions d’euros mais n’est que peu utilisé en raison du manque de demande. De même, la société de transport de gaz naturel, ENAGAS, soutient MIDCAT, un méga-gazoduc, qui perpétuerait un modèle non-renouvelable dans l’UE.
  • Nous dénonçons également le fait qu’à un horizon aussi proche que 2020, il existe déjà un macro-projet approuvé au niveau européen : le câble sous-marin Biscaye-Aquitaine (2.000 MW). Cet énorme projet vise à augmenter la capacité d'interconnexion d'électricité que la société REE a elle-même jugé suffisant. Toutefois, le ministère de l'Industrie espagnol veut augmenter la capacité d'échange de puissance à 8.000 MW (ce qui ajouterait 3.200 MW). Pour cela, ce ministère appuie deux ou plusieurs autres lignes trans-pyrénéennes, bien que les lignes d'interconnexion actuelles restent peu utilisées. Par ailleurs, en Espagne, la capacité installée brute de génération excède de plus de 55% la demande maximale (2014).
  • Que tous ces méga-projets d'infrastructures ne disposent toujours pas d’études de faisabilité et d'analyse coûts-bénéfices socio-économiques. Ceci malgré des coûts prévus exorbitants (la presse indique 1.200 millions d’euros pour la ligne de très haute tension Marsillon-Sabiñánigo).
  • Que, pour les mêmes raisons, ces authentiques autoroutes de l'électricité auront besoin de subventions massives à la fois des budgets nationaux et européens (Banque européenne d'Investissement, Connecting Europe Facilities, plan Juncker) pour attirer l'investissement privé et dans le seul intérêt des oligopoles électriques en Espagne et en France qui manipulent, déforment et gonflent les prix générant des profits disproportionnées pour leurs actionnaires.
  • Que ces lignes ne seront pas tant pour exporter de l'électricité "verte", mais des surcapacités d’électricité nucléaire en France, contribuant au risque nucléaire systémique ou de l'électricité produite à partir du charbon et du gaz en Espagne, augmentant ainsi les émissions de gaz à effet de serre, malgré les engagements européens et internationaux des deux pays.
  • Que construire de nouvelles interconnexions transport de gaz et d'électricité sur de longues distances n'a plus de sens alors qu’il existe des technologies disponibles pour la production locale et l’auto-consommation. Persévérez dans ce modèle du passé revient à déverser des fonds publics dans un puits sans fond et créer des méga-infrastructures à coup de dette illégitime, ce qui affectera les générations présentes et futures.
  • Qu’avec le "fast-tracking" (traitement accéléré des projets), les gouvernements et la Commission européenne elle-même (qui de facto est juge et partie dans ce processus) tentent de cacher les informations essentielles sur ces projets affectant des zones protégées et sensibles (tels que le Parc National des Pyrénées) et d'éviter le processus d'information et d'évaluation environnementale prévu par la réglementation européenne et la Convention de Aarhus ainsi que la participation de la société civile et le public (une vidéo récente de Red Eléctrica de España (REE) mentionne de façon surréaliste le besoin de « pleine acceptation et le soutien des citoyens »).
  • Que les promoteurs de ces méga-infrastructures, qui dégradent le fragile équilibre environnemental et paysagistique des Pyrénées, ne tiennent pas en compte ses habitants, ses traditions et modes de vie; et contribuent à leur refuser au droit à une vie digne et un développement socio-économique durable.
  • Que ces lignes électriques à très haute tension génèrent une pollution électromagnétique, avec des conséquences désastreuses pour la santé des populations vivant à proximité: cancers, migraines, problèmes de fertilité, troubles du sommeil, allergies, fatigue, etc., outre des niveaux élevés de nuisance acoustique.
  • Que ces lignes provoquent des dégâts environnementaux de par la nécessité de maintenir un espace dégagé sous les câbles. Ceci cause un impact significatif sur les paysages (aggravée par la hauteur des tours, qui peut dépasser les 80 mètres de hauteur) et altère la flore et la faune des écosystèmes traversés.
  • Nous dénonçons également que le projet de ligne à haute tension entre Tafalla (Navarre), Dicastillo (Navarre) et Itsaso (Gipuscoa) soit en phase de préparation. Le tracé de ce projet est déjà défini et devrait traverser des zones de grande valeur écologique dans les régions de la Zona Media y Sakana en Navarre et Goierri en Gipuscoa. Et il est établi que la seule fonction de cette ligne serait d’exporter l'électricité excédentaire de Navarre, produite par les centrales à gaz illégales de Castejon del Ebro et de grands projets de parcs éoliens, comme Cavar, vers la France. Ce projet ferait partie de ce plan d’interconnexions électriques trans-européennes.
  • Finalement, nous dénonçons le fait que les gouvernements espagnols et la Commission européenne continuent d'ignorer la pollution catastrophique au lindane (un puissant insecticide interdit en France depuis 1998) à Sabiñánigo, dans la vallée de la rivière Gallego jusqu’à Saragosse et en Navarre (la plus grande catastrophe chimique dans l'Union européenne). En outre, sa population est désormais menacée par une nouvelle autoroute électrique en plus des projets de TGV en Navarra, des centrales à gaz de Castejon del Ebro et tant d’autres projets similaires.
Pour toutes ces raisons, nous considérons que les opaques projets énergétiques trans-pyrénéennes sont éminemment inacceptables, illégitimes et contraires aux législations environnementales tant nationales qu’européennes. Par conséquent, le réseau de soutien constitué d'organisations d'Aragon, de la Catalogne et de Navarre envisage toutes les voies de recours à sa portée devant les juridictions nationales et européennes, et si nécessaire devant le Comité d'application de la Convention d’Aarhus afin de faire respecter les droits légaux et légitimes des citoyens. De même, il continuera ses actions d'information et de sensibilisation du public et de mobilisation de la société, afin de rendre visible le rejet que ces projets suscitent, en particulier dans les zones directement affectées.
Les organisations signataires* de ce texte exigent également des gouvernements espagnol et français, et de la Commission européenne, un moratoire de tous ces projets jusqu'à ce que toutes les informations à leur sujet soient disponibles, et qu’une étude indépendante soit menée sur les besoins réels d'interconnexion énergétique entre la France et l'Espagne. Nous considérons également essentiel un véritable processus de dialogue et de débat en profondeur avec la société civile et le public, en particulier dans les régions des deux côtés des Pyrénées.


* Signataires (au 11 novembre 2015)

Associations environnementales et collectifs citoyens 
Observatori DESC, Barcelona
Observatori del Deute en la Globalització, Barcelona
Fundación Sustrai Erakuntza, Navarra
Plataforma Antifracking Comarques de Castelló, Castelló
Plataforma Unitaria contra la Autopista Eléctrica, La Ribagorza / Pallars Jussà
Consorcio Ribagorza Siglo XXI, Capella
ProuSal, Sallent
Educació per a l'Acció Crítica EdPAC, Barcelona
Ecologistes en Acció de Catalunya, Barcelona
Plataforma Auditoría Ciudadana de la Deuda (PACD), Barcelona
IAEDEN, Vilajuïga
Xarxa-Sud d'entitats i plataformes en defensa del territorio, Camp de Tarragona
Aliança contra la Pobresa Energètica del Bages, Manresa
Som Energia, Girona
Ecologistas en Acción-Sabiñánigo, Sabiñánigo
Anticapitalistas Aragón, Zaragoza
Asociación de Amigos, Residentes y Vecinos de Torres del Obispo, Torres del Obispo (Graus)
Amigos de la Tierra, Madrid
Ecologistas en Acción, Madrid
Asociación de recolectores y cultivadores de trufa de Aragón, Graus
Plataforma por un Nuevo Modelo Energético Px1NME, Madrid
Espacio Crecer Juntos, Graus
Escuela de Montaña y Escalada de Graus, Graus
Asamblea No MAT Girona, Viladasens
ATTAC Navarra/Nafarroa, Pamplona
La Trilla, cooperativa de consum ecològic, Barberà del Valles
Asociación de Vecinas y Vecinos de Pueyo de Marguillén, Pueyo de Marguillén (Graus)
WWF, Grupo Zaragoza

Entreprises
Nítid, Terrassa
Tecnisolar, Aler (Benabarre)
Som Energia, Cooperativa d'Energia Verda, Girona

Partis Polítiques
Grupo Municipal de Aragón Sí Puede en el Ayuntamiento de Graus, Graus
Círculo de PODEMOS Graus / Ribagorza, La Ribagorza
Podemos Binaced, Binaced
Cup Castellar del Valles
Entesa per Sabadell, Sabadell
Aragón Si Puede-Benabarre, Benabarre
Cambiar Jaca, Jaca
Marisa Almor, CCA Podemos Aragón, Bea
Cambiar Aínsa, Aínsa-Sobrarbe
CUP (Candidatura d'Unitat Popular), Països Catalans

Et plus de 150 personnes à titre individuel.



Com sabeu, el principal objectiu que perseguíem amb la creació de la Xarxa de Suport Mutu en resposta a les interconnexions energètiques pirinenques (que va prendre forma sobre la base de la Declaració de Capella en l'assemblea que el VOLT II va dur a terme en aquesta localitat el passat 11 d'octubre) és l'aliança de tots els col·lectius i persones que ens oposem als projectes d'interconnexions elèctriques i gasístiques a través dels Pirineus, tant en el costat espanyol com en el costat francès, convençuts que solament la unió ens podrà donar la força suficient per poder frenar aquesta ofensiva del lobby energètic, que compta amb el suport, via Projectes d'Interès Comunitari (PIC), de la Comissió Europea, en mans dels senyors Juncker i Cañete.
Per això, per poder estendre la nostra
Xarxa de Suport Mutu, que va cobrant força en aquests dies en la vessant sud de la serralada, hem procedit a traduir al francès el Comunicat de Sabiñánigo (recentment publicat en Rebelion.org), i us ho oferim a continuació (veure més amunt), recollint al peu del text la llista actualitzada de les adhesions rebudes a data d'11 de novembre (podeu trobar-ho també en el blog dels nostres companys de Sustrai).
Preguem, per tot el que s'ha dit, que doneu la màxima difusió, especialment a França, a aquest post, amb la finalitat de fer arribar a tots els potencials afectats i afeactades pels projectes d'interconnexions energètiques les sòlides raons per les quals ens oposem a ells, alertant a la població, inquieta també al nostre país veí, del que se'ns ve damunt.
Per això també, recollim al peu d'aquest post (veure més amunt) la pàgina creada per subscriure la
Declaració de Capella i el Comunicat de Sabiñánigo, adherint-se així a la nostra Xarxa de Suport Mutu en resposta a les interconnexions energètiques pirinenques.

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